Je suis un artiste...
donc je NE PEUX PAS être ponctuel.
Pendant des années, je me suis accroché à cette histoire comme si elle faisait partie de mon ADN. C’était tellement pratique. C’était confortable. C’était… complètement bidon.
La vraie révélation ?
Je n’étais pas en retard parce que j’étais artiste. J’étais en retard parce que ça me donnait une excuse pour rester un enfant.
Le déclic est venu quand mon beau-père m’a fait remarquer que je n’étais pas là pour mon fils :
Je me cachais derrière les deadlines et les heures sup’.
La vérité ?
C’est ma désorganisation qui me poussait à faire ces heures sup’.
C’est ma désorganisation qui me poussait à faire ces heures sup’.
Voilà le truc :
Nos schémas familiaux ne sont pas notre destin (Manu). Ce ne sont que des histoires qu’on se raconte.
Et la bonne nouvelle ?
On peut en écrire de nouvelles.
On peut en écrire de nouvelles.
Ma transformation la plus difficile ?
Lâcher le confort de l’irresponsabilité. Abandonner cette idée toxique que la liberté signifie l’absence de structure.
La vérité ?
La discipline, c’est la liberté. Yep.
Aujourd’hui, je me lève plus tôt. Je planifie. Je communique. Et tu sais quoi ?
Je suis toujours autant artiste (parmi d’autres facettes). Juste un qui arrive à l’heure et qui est présent pour ses enfants.
Le plus dingue ?
Maintenant, c’est quand je suis en retard que les gens sont surpris.
Alors, quelle histoire toxique es-tu prêt-e à réécrire ?
PS : Parfois, le plus grand acte de création, c’est de créer une meilleure version de soi-même.